ebauche-d-un-portrait - la consolante

Something Changed

Tue, 26 Apr 2011 18:19:00 +0200

Une plainte d'amour. Se souvenir, se mouvoir, se toucher. Adopter des attitudes. Se dévêtir, se faire face, déraper sur le corps de l'Autre. Chercher ce qui est perdu, proximité. Ne savoir que faire pour se plaire. Courir vers les murs, s'y jeter, s'y heurter. S'effondrer et se relever. Reproduire ce qu'on a vu. S'en tenir à des modèles. Vouloir devenir un. Être dépris. S'enlacer. He is gone. Avec les yeux fermés. Aller l'un vers l'autre. Se Sentir. Danser. Vouloir blesser. Protéger. Mettre de côté les obstacles. Donner aux gens de l'espace. Aimer.

Raimund Hoghe / Uli Weiss, Histoire de théâtre dansé

♪

pix: la Rabbia de Pipo Delbono

Remind

Thu, 13 May 2010 22:11:00 +0200

Portrait.

Cette fois-si, c'est un tableau où elle figure. Ne parlons pas d'une oeuvre picturale mais d'un moment de vie.
Elle se souvient, de ce moment là.
Le plus surprenant, c'est qu'elle ne se reconnaît pas. Quelque chose change. Les traits se voient modifiés.
La douceur qui se dégage de son visage ne lui est pas familière.
Ressembler a ce qu'on aurait voulu, peut être, ce qu'on aurait voulu être.
Ou ce a quoi on voudrait ressembler. Physiquement je veux dire.
C'est une expression qu'elle ne connaît pas. Quelque chose de beau et de presque pur je crois.
Et cela la trouble. Plus qu'il n'y paraîtrait, cette différence avec soi même.

Citer Jean Luc Lagarce, encore:

<< La Solitude au milieu des autres comme pure détresse. >>

Photo par Lélé

Ne jamais mentir, vraiment, jamais et ne rien faire pour être cru et ne pas être cru par les autres (devrais mentir).

Sun, 25 Apr 2010 16:18:00 +0200

pix: moi par Lélé
titre: Jean-Luc Lagarce

Angoisse de la page Blanche

Mon, 08 Feb 2010 16:26:00 +0100

Portrait.

On aurait pu croire qu'elle allait enfin parler mais non.
Ce n'est pas qu'elle ne veut pas mais il n'y a plus rien à dire. c'est repartit.
Avant oui, elle pouvait en parler pendant des heures mais non, plus maintenant. Tous à déjà été dit, pensé, réfléchi, exprimé puis oublié. Enfin non, tout n'a pas été oublié. D'ailleurs elle y pense souvent. Puisque ça ne fait plus mal, elle se permet d'y penser. Pour qu'il en reste quelque chose au fond. Au font ou en surface, n'importe ou pourvus qu'il en reste quelque chose. Une trace, un souvenir, parfois même l'ébauche d'un sourire.
C'est ça, il en reste un sourire.
Et c'est ce sourire qui jusqu'alors lui à toujours servi de béquille, histoire de pouvoir se tenir debout malgré tout.
Les temps a coulé et l'eau a défilé sous les ponts.
Adieu.
Elle se laisse couler, se fond dans la vie et s'y donne tout entière, elle avance et court parfois quand il la surprend par derrière. Elle a peur qu'il la rattrape, après s'être tant débattue pour s'en sortir.
Mais elle va bien et c'est le principal, c'est tout ce qui compte.

♪

pix: Victor et Mouss par moi

Liberté

Fri, 16 Oct 2009 18:25:00 +0200

pix: par moi, Paris

J'ai pensé mille fois à la retrouver, mais là aussi j'ai eu peur,peur de ne pas savoir réinventer le rire a deux,peur qu'elle ne soit plus celle que j'avais aimée,et surtout,peur de la perdre à nouveau

Thu, 06 Aug 2009 23:52:00 +0200

Je ne vous oublie pas. Vous me manquez.
♪

pix: par Noémie
Titre: Marc Levy

Ils achètent des Tshirts avec des étoiles rouges,et trouvent le mot révolution très beau,ça ressemble à revolver,mais surtout à évolution.

Thu, 06 Aug 2009 23:43:00 +0200

pix: Tibo, Téo et Charles-Elie par moi

Nostalgie

Fri, 24 Jul 2009 15:17:00 +0200

C'était la fin. Qui aurait cru que notre dernière année passerait si vite ...

On en a vus passer des fous rires et des " j'te fais la gueule ", on en a vu passer du monde aussi. Et maintenant que c'est nous qui sommes partis, qu'est-ce qu'il aurait fallu dire ? Qu'est-ce que j'aurais du dire ?

Ce n'a pourtant pas été des années faciles, notre dernière n'était pas la meilleure non plus, mais on s'y est fait et contre toute attente, ce moment tant attendus pendant quatre ans nous a tous rendu triste, nostalgique. On repense aux gens qu'on a laissés de côté et on s'en mords les doigts. On repense a tout, a rien... Il n'est plus l'heure d'énumérer tout ça, ceux qui l'ont vécu s'en souviendrons comme moi: les rires, les pleurs, les regrets. Mais au fond, on s'en fout de tout ça, parce que j'oublierais jamais, Jamais.

pix: Notre 4ème par Mr Lenoir

aspira une longue boufée de calme

Sun, 14 Jun 2009 20:36:00 +0200

«Sidération. État de sidération. C'est Anouk qui le lui avait appris ce mot. Quand la douleur est telle que le cerveau renonce, pour un temps, à faire son boulot de transmetteur. Cette hébétude entre le drame et les hurlements»
La Consolante

pix: moi, Sacha et Charles-Elie par Léa
titre: Anna Gavalda, La Consolante

Sous les pavés la plage

Sat, 06 Jun 2009 15:59:00 +0200

les forces attractives s'étaient liées contre moi. Mon coeur subissait une agitation hors du commun quand mes membres commencèrent à trembler. C'était à s'en arracher la peau, histoire de faire sortir ce qui démangeait, ce qui rongeait d'un seul coup. Viens le doute, qui réduit le sourire béat à néant et qui amène à la conscience le sentiment amère de culpabilité. Il n'y a rien à faire. Attendre. Attendre que le voile se dissipe, le chasser avec des grands gestes et brasser l'air autour de soi pour faire avancer les choses, et dans n'importe quelle direction pourvu qu'elles avancent. Pourvu que quelque chose change.

pix: par moi